Avant tout je tiens à remercier, le bureau, l’ensemble du comité directeur, les différents bureaux, les responsables de sections, les bénévoles pour le travail accompli avec cœur et générosité tout au long de l’année, je les encourage à poursuivre leur mission et leur témoigne toute ma reconnaissance et amitié.

Ce soir j’ai une pensée émue pour nos adhérents qui nous ont quittés laissant leur famille dans la tristesse, je pense également à nos adhérents qui traversent des moments difficiles douloureux, liés aux ennuis de santé, de faits de vie, si nous les croisons ou rencontrons nul besoin de leur souhaiter la bonne année, offrons leur un regard amical, un simple sourire, une accolade fraternelle, témoignages de notre solidarité.

Avec affection je ne peux oublier nos aînés, nos anciens adhérents qui, portés par le calendrier biologique ne peuvent plus participer à nos activités, à nos rencontres, évitons leur, l’isolement, la solitude, l’indifférence, ingrédients indispensables pour leur éviter la déchéance.

Je tiens également à vous remercier VOUS chers adhérents présents ou empêchés pour votre adhésion à notre association, vous êtes les ambassadeurs de l’association, merci pour la confiance que vous nous avez témoignée tout au long de l’année, que vous nous témoignez et je l’espère que vous nous témoignerez.

Le 5 septembre 2023 nous partons pour une randonnée dans la Navarre et retour par le Béarn.

Nous étions 14 : 12 à vélos et 2 accompagnateurs : Jojo qui pilote le minibus + remorque et Eugène trésorier et accessoirement médecin si urgence.

Départ le matin à l’heure exacte précédemment fixée. Nous prenons la route de Pampelune. Il commence à faire chaud mais c’est supportable.

Premier arrêt pour le café du matin à Sumbilla avant d’attaquer le col de Vélaté. La montée est ombragée, la pente est sévère, le peloton est étiré. Un vent de face dans les derniers virages complique l’arrivée au sommet.

Regroupement : des copains cyclos qui nous avaient accompagné opèrent un demi-tour d’autres viennent jusqu’à OLAVE et déjeunent avec nous. La descente du col qui avait été facile et sans doute agréable s’avère difficile dans l’autre sens aussi. Il leur est proposé de les ramener en minibus au sommet de Vélaté. Excellente décision altruiste mais qui nous fait perdre le contact avec le peloton.

Cette vallée sud/nord est la plus orientale de la Navarre. Elle n’est pas très encaissée, mais bordée par de grandes falaises verticales faites de pierres grises, parfois blanches ou roses. Au fond court une rivière que l’on suit. Moment agréable mais qui ne va pas durer car les pentes de La Pierre Saint Martin attendent nos amis cyclos. La route est bonne mais la pente est dure et surtout la température est à 38°C. Pas d’ombre et le soleil est de plomb.

Nanti des problèmes de la veille Jojo pilote admirablement bien son attelage, il suit de façon intelligente ce petit monde : tantôt derrière, tantôt doublé et assez souvent des arrêts quand les virages le permettent pour proposer de l’eau fraiche.

Regroupement au sommet et descente rapide, des virages serrés mais les cyclos ne mollissent pas et y prennent là aussi beaucoup de plaisir. On peut le dire, ils sont heureux. Quel courage, quelle résilience ! Celle-ci, sans aucun doute habitée par un amour immodéré du vélo allant jusqu’à en souffrir. C’est merveilleux, bravo !

Départ à la fraiche comme d’habitude.

Nous avons l’impression de rentrer à la maison : les cyclos sont tranquilles, réguliers et groupés.

Un grand plaisir pour les accompagnateurs qui, derrière les regardent pédaler. Ce moment a du charme après cette journée de la veille.

Dudule est venu à notre rencontre et nous rejoint à Louhosoa.

Arrivés à Espelette il fait chaud, nous déjeunons chez Dospi, tout le groupe est détendu et rieur comme d’habitude.

Le retour jusqu’à Hendaye se fait sous une chaleur de plomb qui nous donne l’impression que le charme et le plaisir sont derrière nous.

Le Forum des Associations a retrouvé le fronton Daniel Ugarte à Belcenia pour présenter l’ensemble des activités proposées à Hendaye. L’Amicale Laïque était bien entendu présente à cette manifestation.

L’Amicale a accueilli un grand nombre de personnes pour des renseignements et également pour des inscriptions (un peu plus de 70 dans l’après-midi).

C’était l’occasion pour le public de découvrir notre association et/ou de demander en direct des compléments d’information sur les différentes activités.

Cela à permis à des intervenants bénévoles et profes-sionnels d’être en relation avec les futurs participants de leurs ateliers.

Merci à tous ceux qui se sont mobilisés pour la réussite de cet évènement.

Le lendemain, nous sommes en route pour Pontevedra, tour panoramique de la ville et visite du musée de la ville où l’on peut voir les œuvres de l’artiste Castelao. Déjeuner typique et très rapide dans un Asador de la ville. L’après-midi, visite de la très belle cité de Baïona, l’une des plus visitées de Galice.

Samedi matin, en route pour la côte des Rias Baixas considérée comme la capitale de l’Albarino, un vin blanc apprécié de tous quand il est consommé avec modération et quelques amis… À midi, une grosse surprise nous attend : Embarquement sur un bateau promenade. Dans une ambiance musicale et festive, Nous avons le bonheur de déguster crevettes et moules préparées par l’équipage et la joie de l’apprécier grâce au bon petit vin blanc qui l’accompagne. Chaud ! Chaud ! chaud ! Dans tous les sens du terme : soleil, mer, petit vin et musique endiablée qui a fait se lever un grand nombre d’entre nous. Même les mouettes et les dauphins sont de la fête.

Le lendemain, nous partons en direction de Carucedo, déjeuner en cours de route et visite de Las Medulas, un parc naturel qui fut l’un des plus grands sites de mines d’or romaines. Nous continuons vers Ponferrada avec visite de la forteresse des Templiers, pour la nuit, nous sommes installés dans le magnifique hôtel Ciudad-de-Ponferrada.

Lundi départ pour Léon, visite de la cathédrale Santa-Maria-de-Regla d’influence française avec ses vitraux de toute beauté. Après le déjeuner, en route pour Burgos et visite du Monastère La Cartuja-de-Miraflores, découverte des tombes Royales et du retable majeur. Les moines y vendent la Chartreuse, certains Amicalistes se laissent séduire par cette boisson très ancienne. Le soir, installation dans l’hôtel Ciudad-de-Burgos pour notre dernière nuit de vacances.

Cette petite communauté autonome, au pied des Pyrénées, couvre 18 500 hectares de vignes, plantée des cépages Grenache, Tempranillo et les incontournables français, Cabernet -Sauvignon et Merlot.

Premier arrêt à Extauri où se situe la Cave " Pago de Otazu", le Top des caves d'Espagne, bel exemple de tradition, de modernité et d' élégance. La guide nous confirme que celle ci a été sélectionnée " Meilleur Domaine ouvert au Tourisme" et obtenu le prix A pour sa galerie d'Art et son Musée.

Durant 2 heures de visite nous sommes impressionnés par la complémentarité entre peintures, statues, gravures et l'extraordinaire " Cathédrale du Vin" , ainsi nommée à l'international , cave souterraine en ogive , qui illumine 2000 barriques. L'équilibre reste parfait lors de la dégustation d'un trio de vins Blanc, Rosé, Rouge, fins, fruités, pleins en bouche et remarquablement associés à d' aromatiques tapas maison.

Nous pouvons tenir jusqu'à Estella-Lizarra, appelée "La Belle", née sur le Chemin de Saint Jacques de Compostelle. Nous déjeunons au Restaurant "Le Navarre" qui nous régale avec des produits du terroir particulièrement bien cuisinés.

Puis sur la digestion, direction Pampelune où nous nous installons dans un hôtel plein centre.

"Soirée libre pour tous"… sur le chemin des Bars à Tapas et d'Ernest Hemingway !

Bien reposés au Leyre, le lendemain nous voilà partis vers Olite, capitale viticole de la Navarre, avec un arrêt à la Bodéga "Pago de Araiz", située en pleine nature des ses vignes.

Cave spéciale, créative et moderne, d'une 4^ème famille de vignerons et dont la guide nous fera visiter la Maison de l'Art, la galerie des Apôtres, un chai ultra-moderne, clôturée par une multi dégustation de vins gouleyants et parfumés, d'un excellent rapport qualité/prix.

Nous étions dans la Modernité et dans l'Art, nous voici à Lakar , à la Bodéga Lezaun, où depuis 1780 des générations successives ont construit et se sont transmis le savoir faire œnologique , qui a généré dans les années 90 l'élaboration de vins biologiques qui constituent aujourd'hui 100 % de la production de la cave, avec un pendant de jardin maraîcher de la même veine.

C’est avec plaisir que nous avons repris nos séjours de randonnée. Nous étions 45 inscrits et nous nous sommes retrouvés à 8 h, le 5 juin, sur le parking de l’Autoport, équipés pour la randonnée et le pique-nique.

Une nouvelle compagnie de bus et une nouvelle équipe organisatrice !

Bravo à Jean Louis et Patrick Lamalle pour la préparation du séjour en vallée d’Ossau, l’organisation des reconnaissances et du séjour.

Philippe, Jean Pierre et Patrick complétaient l’équipe de guides.

Chaque jour, 3 circuits étaient proposés, avec 2 guides. Des niveaux permettant à chacun de choisir sa randonnée, en fonction de ses capacités et ses goûts.

Pour la première journée, Montagne du Rey, Sainte Colome et lac de Castet. Le car a déposé les 3 groupes à des endroits différents et le soir nous sommes arrivés à pied à l’auberge.

Auberge que certains connaissaient, car nous y avions séjourné en 2019.

Après le dîner, la météo annonçant des orages pour le mardi après-midi, les guides décident d’inverser le programme du lendemain. Décision qui se révélera très sage.

Le mardi les 3 groupes partent tous de Laruns. 

Au programme, château d’Espalungue et tour du Valentin.

Au retour, halte à la fromagerie Pujalet à Aste Béon. Là, après une explication détaillée sur le métier de berger et la problématique du loup… , dégustation de fromage, accompagné de Jurançon. Ensuite, nous passons par le magasin pour des emplettes.

Mercredi, départ pour Bious Artigues, où là encore les 3 groupes effectuent des randonnées plus ou moins faciles, tour du barrage, cabane de la Hosse et tour des lacs d’Ayous.

Retour au bus, alors que la pluie arrive.

Arrêt à Laruns, chez Lahouratate … pour un plein de charcuterie et retour à Hendaye à 19h, comme prévu.

Pierre LECONTE

Lors de notre quatrième sortie après une longue et monotone phase d’approche où nous avons emprunté les bas-côtés d’une voie express, heureusement pas trop fréquentée, nous avons pu enfin rouler sur de petites routes de campagne au revêtement parfait. En fin de parcours, un fort raidillon nous a conduit à l’ermitage de Sant Josep. A nos pieds un paysage d’une rare beauté sans aucune trace d’occupation ou d’activité humaine. La carte routière indiquait que nous contemplions les Talaies d’Alcalá. Nos vélos ont plongé dans la descente. Ce furent alors des kilomètres de pur bonheur où la plupart des côtes pouvaient être gravies sans un coup de pédale avec l’élan pris dans la descente précédente. Un rêve de forain qui n’oserait imaginer 13 kilomètres de montagnes russes pour ses clients ou de créateur de jeu vidéo qui ferait défiler à grande vitesse sur l’écran des paysages à couper le souffle. La magie se termina à l’entrée du village qui porte le doux nom de Santa Magdalena de Pulpis.

Le lendemain, de nouvelles émotions nous attendaient. Passé le village de Rossel, 9 kilomètres d’une montée exigeante nous mènent au col de Bell, un bout du monde qui se termine dans un hameau semi abandonné dominant, à près de 1000 mètres d’altitude un pays âpre, sans concession, sous un soleil froid.

Peñiscola nous accordait aussi des après-midis de récupération ; qui faisant la sieste, qui regardant l’étape du jour du Giro à la télé, qui (plus rarement) nageant quelques brasses dans une eau à peine fraîche ou flânant dans les ruelles pentues de la vieille ville.

Dans notre groupe hendayais l’atmosphère fut toujours à la bonne humeur et à la camaraderie. Le dernier jour avant notre retour Jean-Claude, levant son verre, résuma en un mot notre séjour : « à l’amitié ! ».

P/ le  Groupe

Jean Louis SANTIAGO